La Convention sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique est un traité international qui a été signé lors de la Conférence sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique qui s'est déroulée à Canberra, Australie, 7–20 mai 1980.
Son adoption représente une réponse multilatérale aux préoccupations concernant les dégâts que pourrait occasionner la hausse des captures de krill non réglementées dans l'océan Austral sur les écosystèmes marins de l'Antarctique, notamment à l'égard des oiseaux de mer, phoques, cétacés et poissons dont l'alimentation repose sur le krill.
La Convention CCAMLR est constituée de :
- 33 Articles,
- une annexe portant sur un tribunal d'arbitrage, et
- une déclaration du président de la Conférence sur la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique concernant l'application de la Convention CCAMLR aux eaux adjacentes aux îles Kerguelen et Crozet sur lesquelles la France exerce sa juridiction et aux eaux adjacentes à d'autres îles situées dans le champ d'application de la Convention sur lesquelles s'exerce une souveraineté étatique dont l'existence est reconnue par toutes les Parties contractantes.
Outre les efforts qu'elle consacre à la conservation des ressources marines vivantes de l'Antarctique, la Convention CCAMLR décrit :
- ses liens avec le Traité sur l'Antarctique
- sa zone d'application
- la structure institutionnelle de l'organisation qu'elle établit, l'accent étant mis sur
- la Commission, et
- le Comité scientifique
- diverses considérations sur la coopération internationale
Conservation des ressources marines
La Convention CCAMLR est applicable à toutes les populations de poissons, mollusques, crustacés et oiseaux de mer rencontrés au sud de la convergence antarctique (la Zone de la Convention). Les ressources marines gérées par la CCAMLR excluent spécifiquement les cétacés et les phoques, lesquels font l'objet d'autres conventions – à savoir, la Convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine et la Convention pour la protection des phoques de l'Antarctique.
La Commission
La Commission se réunit chaque année pour, entre autres, adopter des mesures de conservation et prendre des décisions concernant les activités de pêche à l'intérieur de la zone de la Convention. La Commission est également responsable des finances et de l'administration de l'organisation.
Comité scientifique
La Convention prévoit l'établissement d'un Comité scientifique qui rend des avis scientifiques à une Commission.
Coopération internationale
Le texte de la Convention fournit des informations explicites sur la relation entre la Convention CCAMLR et le Traité sur l'Antarctique.
Tout en coopérant avec les deux institutions pour la mise en œuvre des conventions portant sur les cétacés et les phoques, la CCAMLR coopère avec d'autres organisations engagées dans la conservation et dans la gestion des ressources marines dans les secteurs océaniques adjacents à la zone de la Convention CCAMLR.
Statut de la Convention
En sa qualité de dépositaire de la Convention CCAMLR, l'Australie maintient un registre du Statut de la Convention .