Les anciens stagiaires de la CCAMLR ont brièvement décrit leur formation et leur expérience, ainsi que leurs motivations et leurs attentes.
2019 | ||
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madison [dot] hughes [at] student [dot] unsw [dot] edu [dot] au (Madison Hughes) |
Étudiant en Master de traduction et interprétation à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW), je suis fier d'avoir pu faire un stage de deux semaines à la CCAMLR. Sous la direction de Jesús Martínez, j'ai participé à la traduction de documents espagnols en anglais. Plusieurs textes m'ont été présentés sur des sujets très variés tels que les animaux marins ou des questions juridiques. Mis au défi par la difficulté des traductions, j'étais aussi stimulé par la perspective d'appliquer les compétences acquises en cours à une situation professionnelle. L'utilisation d'un logiciel d'aide à la traduction différent de celui que j'utilise à l'université était également satisfaisant. Jesús m'a beaucoup appris, non seulement dans le domaine de la traduction, mais aussi sur la dynamique d'une organisation internationale. Passionné d'ornithologie et disposant d'une formation en biologie marine, je suis depuis longtemps fasciné par l'Antarctique et ses environs et ses environs. Cette opportunité unique est une expérience que je n'oublierai jamais. J'ai eu la chance d'avoir rencontré des gens compétents et aimables et au passage d'avoir beaucoup appris ! Merci encore à tous à la CCAMLR pour ces deux dernières semaines. |
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o [dot] kozyrevitch [at] student [dot] unsw [dot] edu [dot] au (Olga Kozyrevitch) |
Je suis étudiante en Master de traduction et interprétation à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW). Je tiens à vous remercier de m'avoir sélectionnée et permis d'effectuer un stage à la CCAMLR en février 2019 sous la supervision de Mme Ludmilla Thornett et de M. Blair Denholm. C'est avec honneur et humilité que j'ai vécu cette expérience de travail dans le cadre de la CCAMLR, que j'ai rencontré l'équipe de traduction et que j'ai pu découvrir l'excellente culture de travail développée au sein de l'organisation. Toutes les compétences acquises lors de mes deux dernières années d'étude et mes expériences passées en tant qu'interprète russe se sont révélées utiles mais ont été mises à rude épreuve pendant ces deux semaines de travail de traduction. La diversité des textes qui présentent des niveaux de complexité différents m'a donné une idée juste du travail attendu d'un traducteur russe. La bienveillance et l’intégrité professionnelles de mes collègues de la CCAMLR à mon égard m'ont fortement impressionnée et touchée. Mon séjour à Hobart a sans nul doute été facilité par leur réelle motivation à assurer la réussite de leurs collègues. Merci de cette opportunité. J'espère un jour avoir l'occasion de rendre service. |
2017 | ||
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ml [dot] brescianini [at] gmail [dot] com (Maria-Luiza Brescianini) |
Ingénieure, originaire du Brésil, je me suis récemment établie à Hobart. Ayant toujours été passionnée par l'océan, j'ai dernièrement pris un cours en sciences marines et de l'Antarctique à l'IMAS (Institute for Marine and Antarctic Studies) de l'université de Tasmanie. J'effectue actuellement un stage à la CCAMLR en tant qu'agent de soutien au SISO (système international d'observation scientifique). Cette fonction a pour tâche principale d'aider à l'analyse des données. J'espère que ce poste me permettra d'élargir mes compétences techniques et d'enrichir mes connaissances dans le domaine de l'analyse des données, des mesures de conservation et de la politique maritime. |
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carruel [dot] g [at] hotmail [dot] fr (Guillaume Carruel) |
Étudiant en master 1 « Gestion des pêches et des écosystèmes côtiers continentaux » à Agrocampus Ouest à Rennes, je suis actuellement en stage au secrétariat de l’ORGP du Pacifique Sud (SPRFMO). L’opportunité m’a été donnée de découvrir une autre ORGP et de discuter d’intérêts partagés en me rendant à Hobart, au secrétariat de CCAMLR. Je suis très reconnaissant et espère tirer meilleur parti de cette expérience en étoffant mes connaissances concernant la gestion des stocks de pêches dans les eaux internationales. Les sujets qui m’intéressent particulièrement sont ceux en lien avec les questions de conformité réglementaire (pêche INN, application des mesures de gestion par les États-membres, revues de performance). Leur étude me permettra d’élargir mon projet de stage initié à SPRFMO. |
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adrien [dot] 31 [at] orange [dot] fr (Adrien Courillon-Havy) |
Je suis français et je termine actuellement mon Master 2 en carrières juridiques internationales à l’Université Grenoble Alpes. Après avoir été licencié en droit général, je fus confronté à une période de doute quant à la voie à suivre, hésitant entre le droit maritime ou le droit international ce qui explique que je cherche désormais un domaine à la croisée de ces deux centres d’intérêts. Je suis ravi d’avoir la chance d’effectuer un stage au sein de la CCAMLR afin d’accomplir mon stage de fin d’études puisque cela me procurer une première expérience et me permettra de me spécialiser dans le domaine du droit international maritime. J’ai réellement hâte de travailler au sein de la CCAMLR afin d’en découvrir plus sur la pratique des États et le respect des règles internationales et régionales ainsi que sur le rôle de la Commission dans la protection des ressources marines vivantes d’Antarctique. Cela est d’autant plus opportun étant donné que j’entends rédiger un mémoire sur le rôle du droit international (en général) dans la protection des ressources biologiques marines d’Antarctique. |
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josefina [dot] derpich94 [at] gmail [dot] com (Josefina Derpich) |
J'ai commencé mes études de droit en 2013 à l'Université pontificale catholique de Valparaíso, où je me suis prise d'intérêt pour le droit public international. De cet intérêt est né la motivation qui m'a fait rechercher à devenir membre de l'équipe universitaire du concours de procès simulé Phillip C. Jessup en 2015. Un an plus tard, je me suis vu confier le poste d'assistante du cours de droit public international, poste que j'occupe encore à ce jour et qui m'a permis d'entreprendre ce stage à la CCAMLR. Pendant mon stage à la CCAMLR, mon objectif premier est d'acquérir des connaissances, tant sur la CCAMLR en tant qu'institution internationale, que sur les personnes qui y travaillent et sur la contribution que je peux y apporter. En fait, je souhaite me forger une expérience directe des problèmes auxquels la Commission doit faire face pour conserver la biologie marine de l'Antarctique, des mesures concrètes engagées pour atteindre cet objectif et de leur efficacité. J'estime également qu'il serait intéressant de constater sur place les interactions entre les Membres et d'observer leurs positions à l'égard des objectifs de la Commission. Enfin, mais ce n'est pas l'aspect le moins important, je considère que ce sera une occasion d'améliorer mon anglais et de me montrer à la hauteur des attentes d'une organisation vis-à-vis de ses stagiaires. |
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Liam_E_D [at] hotmail [dot] com (Liam Dunn) |
J'ai récemment obtenu mon master « Études internationales » à l'Université de Wollongong. Mon mémoire portait sur le système du Traité sur l'Antarctique et sur les obstacles qui pourraient empêcher ce régime international de gouvernance régional de continuer sur la voie du succès. Mon stage au secrétariat de la CCAMLR s'articule principalement autour de trois missions :
Ce stage me donne l'occasion d'acquérir une expérience précieuse dans une organisation internationale, de me faire connaître ses différents rôles et différentes fonctions et me permet d'étudier sous un autre angle le système du Traité sur l'Antarctique, et en particulier la CCAMLR. |
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fhemans [at] ucsd [dot] edu (Frederick Hemans) |
Je poursuis des études de troisième cycle à la University of California San Diego School of Global Policy and Strategy avec, pour spécialisation, la Chine et pour parcours de carrière, la politique environnementale internationale. Je suis directeur de contenu d'une revue académique dirigée par des étudiants de troisième cycle (Journal of International Policy Solutions). J'ai de l'expérience et une formation en administration publique et en administration de l'enseignement supérieur. En effectuant les tâches qui me seront confiées dans le cadre de mon stage secrétariat de la CCAMLR en juillet et août 2017, j'espère acquérir des connaissances sur la fonction des organisations internationales et sur leur approche de la gouvernance et de la conservation à l'échelle mondiale. Je souhaite également me familiariser avec les processus de collecte des données et leur rôle en ce qui concerne la prise de décision. |
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kana941 [at] uw [dot] edu (Kanae (Kana) Komaki) |
Je poursuis actuellement des études de master à la School of Marine and Environmental Affairs of the University of Washington, à Seattle (USA). J'ai effectué des études d'océanographie physique et ai obtenu en 2007 un doctorat de l'Université de Tokyo sur l'étude de l'environnement naturel. Ma thèse portait sur l'« Étude des courants océaniques profonds du Pacifique nord, au moyen d'un profileur acoustique de courant à effet Doppler immergé », et de là, mon intérêt pour l'océan Austral n'a fait que croître. Forte d'une solide expérience dans le domaine de l'observation océanographique acquise grâce aux projets académiques d'exploration du système hydrothermal des grands fonds, j'ai participé à des projets de politique marine nationale dans des organisations à but non lucratif profit (Ocean Policy Research Foundation du Japon), dans le domaine commercial (The General Environmental Technos Co. Ltd. au Japon) et universitaire (université de Kochi au Japon). Actuellement, je m'intéresse au développement de systèmes de contrôle de la politique régissant les pratiques en haute mer dans les eaux internationales en vue d'atteindre un équilibre entre la protection de l'environnement et le développement. Grâce à l'occasion qui m'est donnée d'effectuer ce stage sur la politique de la CCAMLR, j'espère renforcer mes compétences dans le domaine des processus de mise en œuvre de la politique des instruments de suivi et de surveillance, notamment à l'égard des nouvelles technologies. |
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marinelli [dot] ro [at] gmail [dot] com (Roberta Marinelli) |
Je viens d'Italie. Il y a deux ans, je suis venue vivre à Sydney, où je fais actuellement un Master en traduction instantanée anglais-espagnol à l'université de UNSW. Au cours du deuxième semestre du programme, j'ai eu la chance de me voir offrir la possibilité d'un stage de traduction à la CCAMLR. À la CCAMLR, j'ai intégré l'équipe de traduction espagnole où, sous la supervision et les conseils attentifs de traducteurs expérimentés, tels que Jesús Martinez, j'ai pu me familiariser avec les tâches des traducteurs et les activités entreprises par une organisation internationale. Ce stage à la CCAMLR représente avant tout une occasion de bien comprendre le type de travail réalisé par une organisation internationale, ses objectifs et ses parties prenantes, ce que je considère particulièrement utile pour un interprète. Par ailleurs, ce stage m'a permis de renforcer mes compétences non seulement en tant qu'interprète, mais aussi en tant que linguiste. Outre la simple traduction de documents, l'une de mes tâches principales consistait à corriger d'anciennes traductions et à tirer des informations sur l'utilisation des verbes de modalités dans des documents tels que les mesures de conservation. Durant ces moments précieux que j'ai passés à la CCAMLR, j'ai eu l'occasion de mettre en pratique mes études théoriques avec de vrais professionnels dans un environnement sympathique, stimulant et professionnel. Je tiens donc à remercier chacun d'entre vous pour cette courte expérience si intense. |
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sscott8 [at] utas [dot] edu [dot] au (Stephanie Scott) |
Originaire de la Nouvelle-Galles du Sud (Australie) où j'ai fait des études de géologie avant de partir pour la belle Tasmanie, je suis désormais étudiante à l'Institut des études marines et de l'Antarctique de l'université de Tasmanie, qui est basé ici à Hobart. En quatrième et dernière année de licence, je termine actuellement mon mémoire sur les enjeux de la pêche INN dans l'ensemble de l'océan Austral. Dans le cadre de ce mémoire, j'ai organisé des entretiens avec des experts sur la pêche INN, ce qui m'a conduite à la CCAMLR. Je suis pleine d'enthousiasme à l'idée de pouvoir faire l'expérience de la CCAMLR par le biais de ce stage et suis impatiente d'en apprendre davantage sur le processus des réunions et les derniers développements concernant la pêche INN et les autres questions relatives au respect de la réglementation. |
2016 | ||
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rileykim1126 [at] gmail [dot] com (Riley Kim) |
Je suis conseillère et spécialiste des pêches internationales au ministère des Océans et de la Pêche de la République de Corée. J'ai pris mes fonctions il y a six ans, lesquelles consistent à analyser les politiques de pêche, tant régionales que nationales, et à représenter la Corée dans les discussions et négociations d'organisations régionales de gestion des pêches telles que la CCAMLR, la CPPCO et la CITT. Je participe également aux discussions multilatérales concernant l'Accord de l'ONU sur les stocks halieutiques. Les principaux objectifs de mon stage à la CCAMLR sont de :
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jdsan4 [at] student [dot] monash [dot] edu (Janneth Santafé ) |
Originaire de Colombie, je suis venue vivre à Melbourne il y a environ 2 ans pour effectuer un Master en Interprétation et Traduction (anglais-espagnol) à l'université de Monash. En octobre 2015, pendant les réunions annuelles de la Commission (CCAMLR) et du Comité scientifique (SC-CAMLR), j'ai eu le privilège d'observer le remarquable travail des interprètes qui traduisaient en simultané les interventions des délégués et scientifiques internationaux. Grâce à cette expérience enrichissante et motivante, j'ai découvert le travail crucial qu'accomplit la CCAMLR pour protéger les ressources marines vivantes de l'Antarctique et le rôle important joué par les interprètes et traducteurs en tant que médiateurs facilitant la communication entre les parties prenantes. Par conséquent, lorsqu'on m'a proposé de revenir pour faire un stage au sein de l'équipe de traduction, je n'ai pas hésité à accepter. En tant qu'étudiante, ce stage s'est révélé l'une des expériences les plus précieuses que j'ai vécue. D'une part, j'ai eu l'occasion de travailler avec l'équipe de traduction de la CCAMLR, de me familiariser avec les pratiques de travail de cette organisation internationale et de prendre conscience de l'importance de la collaboration entre collègues pour discuter de points sensibles et finalement prendre les décisions qui s'imposent en ce qui concerne les traductions. D'autre part, j'ai pu mettre en pratique les connaissances acquises durant mes études et bénéficier de l'expertise et des avis des traducteurs internes pour parfaire mes compétences professionnelles dans le domaine de la traduction des documents techniques et scientifiques. Pour conclure, je souhaite souligner combien je suis reconnaissante à la CCAMLR et à l'université de Monash d'avoir rendu possible cette expérience unique. |
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paapa1 [at] student [dot] monash [dot] edu (Paula Aparicio) |
Originaire du Chili, je termine actuellement un Master Traduction et Interprétation à l'université de Monash, où j'ai choisi la filière incorporant les deux matières. Pendant le deuxième semestre du Master, j'ai eu l'occasion de passer deux jours à la CCAMLR en octobre 2015 pendant la trente-quatrième réunion de la Commission. J'ai ainsi observé les réunions de la Commission et du Comité scientifique, ainsi que le travail de traduction simultanée des interprètes. Les accomplissements de cette organisation m'ont fascinés, tout comme la diversité des nationalités et des professions représentées et celle des thèmes abordés. En fin de Master, j'effectue maintenant un stage à la CCAMLR, où je travaille dans l'équipe espagnole de traduction, avec Jesús Martínez, traducteur interne. L'occasion m'est donnée de traduire divers types de documents tels que des propositions et des rapports de réunion, ce qui me permet d'élargir mes compétences et de découvrir des stratégies de traduction tout en me familiarisant avec la terminologie technique et spécifique utilisée au sein de la Commission. Par ailleurs, ce stage m'aide également à mieux comprendre le travail de la CCAMLR en vue de la conservation des écosystèmes marins de l'Antarctique, ses différents programmes de recherche et l'application des mesures de conservation. Je bénéficie aussi de l'expérience de l'équipe de traduction et de l'ensemble du personnel travaillant ici. Grâce à l'occasion que j'ai eu d'assister à la réunion de l'année dernière et à ce stage de traduction, je me passionne davantage pour ces deux professions (traduction et interprétation) et réalise combien elles contribuent aux travaux de la Commission. |
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mangguomusi1992 [at] 163 [dot] com (Rui Wang) |
Je suis actuellement étudiante du Master Évaluation des stocks halieutiques au Collège des sciences de la mer, à l'université d'Océan de Shanghai, en Chine. Cette université étant membre de l'Institut antarctique international, j'ai pu m'inscrire à l'université de Tasmanie pour effectuer le stage Antarctique et océan Austral au secrétariat de la CCAMLR. Outre une satisfaction générale, le développement de mon travail de recherche et le perfectionnement de mon anglais, ce stage me permettra de mieux appréhender le rôle de la science à la CCAMLR et au secrétariat. Je vais travailler sur un projet de regroupement de l'information relative à la pêcherie de krill antarctique, disponible à partir de sources diverses, telles que les médias publics ou sociaux, la littérature scientifique revue par des pairs, les rapports des réunions de la CCAMLR et les avis d'experts, afin d'identifier les différences les plus marquées quant aux opinions, à l'information et aux attentes. La notoriété du krill et la région dans laquelle se situe la pêcherie suscitent une certaine préoccupation de société, souvent exprimée de manière démagogique qui, dans certains cas, peut engendrer un décalage notable entre l'information disponible au public et l'information factuelle dont l'accès permettrait d'évaluer différentes sources d'information. Après examen des différentes sources d'information disponibles, le projet déterminera les facteurs susceptibles de créer des différences entre les perspectives sociétales et scientifiques, dans l'objectif d'élaborer des approches qui permettront de les gérer. Mon travail portera également sur des approches de l'utilisation des données de la pêcherie de krill pour déterminer la possibilité de créer des indices d'abondance de krill ainsi que des approches ou méthodes d'évaluation de stock relatives à la pêcherie de krill. |
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sebclevy [at] gmail [dot] com (Sébastien Clevy) |
Actuellement étudiant en Master de traduction et interprétation (anglais - français ; français - anglais) à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW), je suis ravi d'avoir été sélectionné afin d'effectuer un stage professionnel à la CCAMLR dans le cadre du module de formation pratique. En tant que juriste-linguiste, je suis passionné par les langues, le droit international et la communication interculturelle. Le programme de stage à CCAMLR représente une occasion unique de développer mes connaissances et compétences techniques en tant que traducteur (p. ex. utilisation de la Traduction Assistée par Ordinateur) mais aussi d’acquérir une solide expérience pratique. Sous la supervision et la direction d'une équipe de traducteurs expérimentés, je me suis vu confier la tâche de traduire des rapports techniques complexes, correspondance d'affaires, des lettres circulaires et des mises à jour du site web officiel de l'organisation. Lors de mon stage à CCAMLR, j'ai pu aussi apprécier l'importance du rôle des traducteurs dans le fonctionnement d'une organisation internationale, et en particulier dans la dissémination interculturelle de l'information sur la protection de l'écosystème de l'Antarctique entre les parties prenantes de la CCAMLR. Cette expérience professionnelle enrichissante m'a permis de mieux cerner les compétences professionnelles attendues d'un traducteur et de réfléchir sur le lien entre les théories de traduction enseignées à l'UNSW et leur mise en œuvre pratique dans un environnement de travail stimulant et positif. |
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eoshea [at] utas [dot] edu [dot] au (Eldene O'Shea) |
J'ai récemment obtenu une licence en sciences de l'Antarctique à l'université de Tasmanie. Au cours de mes études, je me suis particulièrement intéressé aux écosystèmes de l'océan Austral et aux organismes chargés de leur gestion et de leur réglementation. J'ai rejoint la CCAMLR pour aider à la documentation des « aires géographiques » d’intérêt pour la CCAMLR. Ce projet tente de situer l'information sur laquelle seraient fondés les premiers travaux de délimitation de la zone de la Convention et de ses zones, sous-zones et divisions. Cette occasion unique qui m'est donnée de rejoindre cette équipe me permettra d'acquérir des perspectives et d'obtenir des informations générales avant d'entamer en fin d'année mon mémoire de maîtrise qui portera sur un sujet similaire. |
2015 |
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Bonnie Galbraith |
Bonnie a obtenu sa licence en Sciences à l'université de Tasmanie avant de travailler comme spécialiste de l'environnement en Tasmanie et en Australie occidentale. Soucieuse de se concentrer sur la gestion des ressources naturelles marines, elle entame un master Sciences marines et de l'Antarctique. Bonnie s'est attachée à élargir ses compétences en droit environnemental en acquérant une connaissance du système politique et juridique de gestion des pêcheries au niveau national et international. Elle a eu la chance de pouvoir observer les réunions de la CCAMLR en marge de ses études. |
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Emma Luimes |
C'est à l'université de Tasmanie que j'ai obtenu un Master « Journalisme, médias et communication » en 2013. Depuis quelques mois, je suis stagiaire dans le service Communications du secrétariat de la CCAMLR. Le fait de vivre en Tasmanie depuis dix ans a nettement renforcé ma passion pour la conservation. Je souhaitais travailler pour la CCAMLR car j'y voyais une belle opportunité d'acquérir de nouvelles compétences grâce à l'esprit de soutien d'une petite équipe, au sein même d'une organisation internationale. Il s'agissait là d'une occasion unique de m'engager à Hobart dans une organisation fondée sur l'intégrité, la conformité et la conservation, sans avoir à quitter la Tasmanie. Pour le moment, je travaille sur l'intranet de la CCAMLR, où j'ai pour tâche de classer la multitude d'images de la collection pour en faciliter l'accès pour les utilisateurs. J'aide également à la préparation d'un calendrier qui sera distribué à la prochaine réunion officielle de la CCAMLR. |
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Pailin Munyard |
Lorsque je suis venue vivre en Tasmanie à l’âge de 8 ans, il me semblait qu'à Hobart, tout le monde était allé en Antarctique. C'est là l'une des raisons qui m'a poussée à me lancer dans une licence de sciences de l'Antarctique à UTAS (université de Tasmanie) quelques années plus tard. Détournée de cette voie pendant quelques années, alors que je m'interrogeais sur la réalité de mes aspirations scientifiques, j'ai fini par faire une quatrième année d'étude (Honours) à l'Institut des études marines et de l'Antarctique (IMAS) sur un projet concernant la pêche qui relevait des sciences sociales plutôt que des sciences proprement dites. Forte de ce projet et du privilège d'avoir pu assister aux réunions de la CCAMLR en 2014, je me suis intéressée à la manière dont sont gérées les pêcheries. J'espère mieux comprendre les divers aspects de la gestion des pêcheries et découvrir quelles actions permettent d'obtenir les meilleurs résultats. Pendant mon stage au secrétariat, je vais travailler sur une stratégie d'engagement des Parties non contractantes (PNC) qui a été élaborée en 2014 par le comité d'évaluation du Système de documentation des captures (SDC) et que la Commission a approuvée lors de la XXXIIIe réunion de la CCAMLR. La CCAMLR cherche à renforcer la coopération avec les PNC par l'adoption, la mise en œuvre et le maintien d'une stratégie multidimensionnelle et ciblée sur laquelle je vais travailler au cours des prochains mois. |
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Emily Robinson |
Fascinée depuis toujours par l'Antarctique, lorsque j'ai découvert au lycée que l'université de Tasmanie offrait un cours dédié à l'étude de tout ce qui touche à l'Antarctique, j'ai su que je devais suivre ce cours. J'ai quitté Adelaide en 2011 pour emménager à Hobart et commencer une licence de Sciences de l'Antarctique que j'ai obtenue en 2014, en me spécialisant en géographie et environnement. Je poursuis actuellement mes études, toujours à l'université de Tasmanie, dans le cadre d'un master Sciences marines et de l'Antarctique. Néanmoins je cherche actuellement à obtenir un diplôme d'études de l'Antarctique à l'université de Canterbury en Nouvelle-Zélande, lequel sera pris en compte dans mon master. Ma passion et ma motivation pour la gestion en Antarctique, y compris celle des ressources marines, ont nourri mon intérêt pour le système de la CCAMLR. J'aspire à travailler dans le domaine de la gestion de l'environnement, de la rédaction de politiques environmentales et de la communication scientifique, en particulier dans le contexte de l'Antarctique. |
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Chirata Thomsen |
L'objectif du stage de traduction est de consolider les connaissances et les compétences acquises dans le cadre du programme S1 et S2 de troisième cycle de l'UNSW en traduction et interprétation (MAITS). La CCAMLR, institution phare dans le domaine de la conservation des écosystèmes marins de l'Antarctique, constitue un cadre idéal pour développer ses compétences en matière de traduction assistée par ordinateur conformément à des normes internationales et grâce à une technologie de pointe, ainsi que pour comprendre la synergie du service de traduction d'une institution scientifique prestigieuse. Par ailleurs, le fait de travailler dans les locaux de l'organisation permet une immersion dans la dynamique de la section de traduction, avec accès à une terminologie spécialisée et à la réglementation en matière de révision dans un cadre professionnel, sous les conseils de spécialistes de la traduction anglais - espagnol et vice versa. |
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Paul Vautrin |
Originaire de Paris, où j’ai étudié la littérature française, j’ai émigré à Melbourne en 2013 pour y approfondir mon anglais, puis, plus tard, étudier la traduction et l’interprétation à Monash University. C’est dans ce cadre que j’ai reçu l’opportunité d’effectuer un stage à la CCAMLR afin d’appliquer et de consolider mes connaissances en traduction. Travailler à la CCAMLR m’entraînera à la traduction assistée par ordinateur et accélérera mon initiation à la profession de traducteur en me permettant de recevoir directement des conseils de la part de traducteurs expérimentés. Bien que je partage déjà ses idéaux, la Commission fait aussi partie d’un domaine scientifique spécialisé et international que je connais peu et que je suis curieux de découvrir – les traducteurs se devant souvent de s’adapter à de nouvelles idées et à leurs terminologies propres. |
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Aelish White |
Je termine actuellement ma troisième année de licence de droit et de licence de lettres à l'université de Tasmanie, avec une spécialisation en Politique et procédures politiques. Mes études se sont largement focalisées sur la politique de l'Antarctique et de l'environnement, ce qui a été renforcé ces quelques dernières années par mon travail chez Tassal où s'est affermie ma passion pour la gestion durable des pêcheries et de l'environnement. Je suis heureuse de pouvoir explorer ces passions dans le cadre de la CCAMLR. |
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Veronika Wirth |
En tant qu'étudiante de Master en Interprétation et Traduction de l'université de Monash, j'étais ravie de me voir offrir un stage à la CCAMLR. Mon objectif principal était d'acquérir une expérience pratique de la traduction dans le monde du travail. À la CCAMLR, j'ai intégré l'équipe russe car mon domaine est celui de la traduction anglais-russe. J'ai trouvé cette expérience particulièrement enrichissante. En effet, j'ai apprécié le défi, ainsi que le travail en collaboration tout au long du stage. La tâche qui m'était confiée consistait à traduire un article sur l'analyse commerciale des données d'importation et d'exportation de la légine. Cela m'a particulièrement intéressée du fait de ma formation scientifique, d'autant plus qu'à l'avenir, je souhaite me focaliser sur la traduction scientifique. Pendant mon stage à la CCAMLR, l'équipe russe m'a constamment prodigué des conseils, des encouragements et des commentaires tout à fait précieux. De fait, lorsqu'il s'agissait de répondre à mes questions, mes collègues n'hésitaient jamais à partager leur expertise et leurs connaissances. J'ai également eu plaisir à communiquer avec l'équipe française qui m'a aidée le premier jour et m'a présenté le logiciel de traduction que la CCAMLR utilise systématiquement, mais qui m'était encore inconnu. Dans l'ensemble, c'est une excellente occasion qui m'a été donnée d'observer les pratiques de la CCAMLR et de participer à toutes les étapes d'une traduction. Pendant cette période, pour faire face aux défis de la traduction, j'ai dû me reporter à la théorie et aux pratiques qui m'ont été inculquées à l'université. Désormais, les aspects théoriques et les différentes méthodes qui m'ont été enseignés me semblent plus logiques, maintenant que j'ai pu les observer et les appliquer dans un environnement de travail réel. Ce fut pour moi un plaisir que de travailler dans une organisation d'un tel professionnalisme. |
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Moru Yao (Momo) |
En tant qu'étudiante de Master à l'université de Shanghai Ocean, je suis ravie d'entreprendre un stage à la CCAMLR. Mon objectif principal est de développer mes capacités en consolidant mes compétences professionnelles, techniques, logistiques et administratives. Je vais me familiariser avec des initiatives de suivi et de conformité des pêcheries répondant aux meilleures pratiques applicables dans les organisations multilatérales chargées de la gestion des ressources marines. J'envisage ce stage comme une passerelle entre les études que je poursuis et les sciences sociales, qui me permettra d'approfondir mes connaissances et de mieux appréhender la protection des ressources marines de l'Antarctique. Ma spécialisation étant l'océanographie physique, ces trois mois de travail me donneront l'occasion de mettre en pratique la théorie enseignée et de bien cerner les principales tâches liées au contrôle des pêcheries et à leur gestion, ainsi que d'acquérir d'autres compétences professionnelles utiles. Bien que je n'aie entamé mon stage que depuis à peine une semaine, j'ai déjà l'impression que la CCAMLR est une grande famille. En effet, les gens que j'y côtoie ont le souci non seulement de me guider, mais également de mon bien-être à Hobart. En définitive, ce stage renforcera mes capacités dans tous les domaines, ce dont je bénéficierai à l'avenir, tant dans mon travail que dans mes interactions sociales. |
2014 |
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Myoin Chang |
Je suis originaire de la République de Corée où j'occupe le poste de Directrice adjointe au Ministère des Océans et des pêcheries depuis 2004. Ce Ministère est chargé des affaires maritimes et de pêche, ainsi que du développement des ressources marines. Mon rôle principal consiste à établir une stratégie pour le développement des pêcheries coréennes. J'effectue en ce moment un stage de formation d'un an, subventionné par le programme de bourse de recherche à long terme du gouvernement coréen. Mon stage au secrétariat de la CCAMLR se terminera en décembre 2014. Mon intention est d'approfondir mes connaissances sur la CCAMLR pour pouvoir élaborer une stratégie visant à renforcer l'engagement de la Corée au sein de la CCAMLR. Je souhaite également mieux appréhender le processus de prise de décision dans une organisation internationale. |
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Maggie Allen |
Je suis originaire des USA, où j'ai obtenu une licence en Étude de l'environnement et Sociologie en 2012. J'ai travaillé avec diverses organisations océanographiques dans lesquelles j'ai fait de la gestion d'événements, coordonné des stagiaires, fait des recherches sur les pêcheries et des programmes éducatifs sur l'écologie des récifs de coraux pour les enfants. En attendant d'entamer mon troisième cycle d'étude en septembre sur les affaires marines à l'université de Washington à Seattle, je suis très heureuse à l'idée de coordonner un projet vidéo pour la CCAMLR. La vidéo en ligne mettra en relief les activités de la CCAMLR et de son personnel, par le biais d'un regard passionnant et de sensibilisation vis-à-vis de l'organisation. J'espère combiner mes compétences en matière de communication et d'échange d'informations avec mon intérêt pour la politique marine pour produire un film intéressant. J'attends avec grand intérêt de travailler avec la CCAMLR, de mieux cerner la politique et l'écologie de l'Antarctique et d'étendre mon expérience de la coordination de projets ! |
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Coco Cullen-Knox |
Après avoir obtenu une licence de sciences appliquées (gestion de la conservation et gestion intégrée des ressources) à l’université du Queensland en 2011, j'ai travaillé en tant qu'experte en matière d'environnement pendant près d'un an et demi puis ai passé six mois à Fidji ou j'ai mis en place un projet de recherche sur l'état de santé des récifs coralliens. L’expérience et les connaissances que j'ai acquises après mes études universitaires ont renforcé ma passion pour la gestion environnementale et pour la transformation de la science en des résultats efficaces en matière de gestion. Cette passion m'ayant incitée à poursuivre mes études, j'ai commencé une quatrième année (honours research) début 2014 à l'Institut IMAS (Institute for Marine and Antarctic Studies). Mes recherches portent sur l'influence de la légitimité sociale dans les décisions politiques sur l’utilisation des ressources marines. J'attends de ce stage que j'effectue à la CCAMLR pendant les réunions annuelles qu'il me permette d'acquérir une vue globale des processus de collaboration internationale pour la gestion des ressources marines vivantes face à des pressions anthropologiques croissantes. Je m’intéresse plus particulièrement à la transformation de l'information en résultats pour la gestion et à la réglementation et à l'application des mesures de conservation. |
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Jodi Gustafson |
Ayant grandi au Canada, dans le Territoire du Yukon, le subarctique a fait naître en moi une passion pour les régions et la faune polaires qui ne m'a jamais quittée. Cette passion a stimulé plusieurs projets de sensibilisation à l'environnement, tel que la création de mon premier documentaire sur le changement climatique dans l'Arctique canadien, pour lequel j'ai remporté en 2014 le prix de la Fondation Globe dans la catégorie « Canadian Youth Environmental Leadership ». J'ai récemment obtenu une licence de sciences en me spécialisant dans les milieux arctique et antarctique après avoir étudié dans six universités différentes un peu partout dans le monde. Pendant mes études à Gateway Antarctica à Christchurch, j'ai eu la chance de pouvoir faire un stage au secrétariat de la COMNAP, ce qui m'a permis de mieux comprendre les efforts de coopération internationale entre les programmes scientifiques nationaux en Antarctique. Je suis extrêmement heureuse de pouvoir maintenant passer un mois au secrétariat de la CCAMLR pour aider à rédiger le rapport de la réunion du SCIC et d’être aux premières loges pour observer le lien entre les faits scientifiques, la gestion des ressources et la création de politiques internationales. |
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Hannah Millward-Hopkins |
Ma fascination de longue date pour l’océan et ses habitants m'a incitée à entreprendre une licence de sciences en biologie marine à l'université de Newcastle, au Royaume-Uni. J'ai obtenu ma licence en 2009. En 2012, j'ai obtenu un Master en gestion de l'environnement marin à l'université d'York, au Royaume-Uni. Ces études ont suscité chez moi un vif intérêt pour la conservation de la mer, notamment à l'égard de la gestion de pêcheries durables. Ayant quitté mon pays, le Royaume-Uni, en 2013, je parcours actuellement l'Australie où j'acquiers de l’expérience professionnelle dans diverses organisations. Pendant mon stage à la CCAMLR, je mets à jour et télécharge vers le site web principal les mesures de conservation et résolutions, tant en vigueur qu'anciennes, afin de faciliter l'accès à ces informations essentielles et de permettre une vue d'ensemble de l'évolution des méthodes de gestion de la CCAMLR. Je vais également participer à la création d'outils permettant une navigation intuitive dans ces données. Je suis par ailleurs engagée sous contrat à temps partiel en tant qu'assistante au traitement des données très variées que reçoit la CCAMLR. J'espère approfondir mes connaissances des méthodes de gestion de la CCAMLR, ainsi que des principes qu'elle adopte pour gérer un écosystème marin si important. À terme, je souhaite que cette expérience me permette d'obtenir un emploi à plein temps dans le domaine des océans, pour que je ne sois plus contrainte à servir des cafés pour gagner ma vie ! |